Connaissez-vous le violentomètre ?

Vous l’avez peut-être déjà vu à la télévision, sur le bureau de votre médecin ou encore sur des sacs à pain…

C’est un outil de référence dans l’accompagnement des victimes de violences conjugales ou familiales.

Malheureusement, ces violences psychologiques ne sont quasiment jamais identifiées sur le moment et les victimes ont souvent du mal à en prendre conscience.

C’est pour répondre à cette problématique qu’a été introduit en France dès 2018, le VIOLENTOMETRE

Une règle graduée :

Cet outil permet d’évaluer la violence conjugale ou familiale par des exemples très concrets

Comment l’utiliser ? 

Le VIOLENTOMETRE doit être vu comme un outil pour réfléchir de manière tangible aux comportements au sein du couple ou du cercle familial.
 
Trop souvent, certains sont banalisés alors qu’ils relèvent d’une relation toxique et potentiellement dangereuse.
L’enjeu est de permettre aux personnes concernées de se reconnaitre.
Elles se sentent souvent seules au monde alors que les autres sont passés par là avant elles
 

208 000

Victimes de violences commises par leur partenaire, ex-partenaire ou membre de leur famille ont été enregistrés par les services de sécurité en France en 2021.

Soit une augmentation de 21% par rapport à 2020.

A qui s’adresse-t-il ?

A TOUTES ET TOUS !

Si cet outil a été pensé pour les jeunes femmes, les mécanismes de la violence sont les mêmes quels soient l’âge et le genre.

Il est aussi utilisé par de nombreux professionnels (médecins, psychologues, travailleurs sociaux, éducateurs, etc…) pour informer et faire prendre conscience et amener la victime à parler.

Et après que faire ? 

Une fois la prise de conscience faite, il existe autant de manières d’agir que de victimes.

La bonne manière de réagir face à des violences que l’on subit est celle que l’on se sent capable de mener.

Il peut s’agir de parler à une amie, de solliciter une association ou encore de porter plainte.

Le violentomètre prépare à agir.

Source du texte : Santé magazine